Harley Davidson Revue Moto Technique ETAI

Harley Davidson Revue Moto Technique ETAI

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Disponible pour Softail 1340 de 1986 à 1994 (RMT HS n°8)

Disponible pour Twin Cam 88 (Dyna, Softail et Touring) de 1999 à 2003 (RMT HS n° 12)

Histoire Harley Davidson (source Wikipédia)

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De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley
Harley-Davidson 1907

L'entreprise Harley-Davidson a un début modeste en 1903 quand William Harley (en) alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (en) (20 ans) construisent un prototype de bicyclette motorisée dans la cuisine de la mère de Davidson mais les vapeurs d'essence provoquent des explosions. Les deux jeunes hommes poursuivent le développement de leur engin dans le garage minuscule d'un de leurs amis, Henry Melk, à Milwaukee, qui possède un tour d'usinage2.

Le père Davidson met à leur disposition son abri de jardin, atelier dans lequel ils ne produisent que trois motocyclettes les deux premières années. Ils sont aidés des frères William et Walter Davidson. Le modèle de production est la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. Puis ils fondent officiellement la société le 28 août. Le dessin du cadre est changé et la production de cette année-là est de trois engins.

En 1906, elle ouvre son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu du siège social. La production augmente régulièrement (la Silent Grey Fellow est vendue 200 $).

En 1907Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est chargé de la partie commerciale tandis que William Davidson dirige l'atelier. La taille de l'entreprise double. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. Dix-huit employés travaillent pour la Motor Co. Walter Davidson incite ses associés à fabriquer des motos plus grosses et plus rapides pour remporter des courses.

En 1908, Harley-Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de 1 000 points devant soixante-deux autres participants. Le week-end suivant, Walter gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence. À la suite de ces victoires, les concessionnaires voient les ventes s'envoler. Le monocylindre délivre 4 ch et atteint 45 mph (environ 75 km/h).

William Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant ; au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. William Harley utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V-twin Harley est né.

Milwaukee inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés « Model 4 ». La première moto vendue à un service de police est livrée cette année au département de police de Détroit. La production totale est de 450 exemplaires.

En 1909, Harley-Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre. Il est déjà en V et calé à 45°. Il produit 7 ch Les soupapes d'admission ne sont plus poussées mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-twin atteint 60 mph (environ 96 km/h). C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twins trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente car il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie, contrairement au monocylindre. Le tendeur de courroie fait alors office d'embrayage. Privée de cette pièce, la moto est un calvaire, il faut couper le moteur à chaque arrêt puis la redémarrer en pédalant.

En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit « Bar & Shield ». Le monocylindre de 492 cm³ produit désormais 4,34 ch sous la dénomination « Model 6 ». La moto produite alors pèse moins de 100 kg.

En 1911, le bicylindre est fiable et utilisable quotidiennement. H-D propose désormais des pièces de rechange. Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 types de motos ont déjà été construits aux États-Unis jusqu'en 1911.).

1912 sera une grande année dans l'évolution de la marque ; le modèle X8E de 1 000 cm³ (61 pouces³, aussi noté 61 ci) est un succès grâce à un système d'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par William Harley. Appelé « free wheel control », celui-ci est commandé de la main gauche par un imposant levier. Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix la courroie en cuir ou une chaîne. Plus de deux cents concessionnaires sont alors répartis dans le pays.

En 1913, l'atelier est devenu une usine de 28 000 m2 et l'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines.

Époque de la Première Guerre mondiale

En 1917, les États-Unis d'Amérique entrent en guerre en Europe. Les forces armées demandent des motos. Elles avaient déjà été utilisées dans des escarmouches avec Pancho Villa mais ce serait le premier conflit avec une utilisation massive, puisque 20 000 machines y seraient affectées.

En 1920, Harley-Davidson est officiellement le plus grand fabricant de motos au monde. Les motos de la marque sont distribuées dans 67 pays pour un total de 28 189 machines.

En 1921, une Harley-Davidson est la première à gagner une course à une moyenne supérieure à 100 mph (160 km/h).

Dans les années 1920, plusieurs améliorations sont apportées, notamment un frein sur la roue avant en 1928 et une cylindrée augmentée. Le réservoir d'essence en goutte d'eau est introduit en 1925.

Époque de la Seconde Guerre mondiale

L'une des deux sociétés fabriquant des motos à avoir survécu à la crise de 1929 fut Harley-Davidson. La société produisit encore de grandes quantités de motos des modèles WLA/WLC, XA, UA, etc., pour les forces armées américaines et alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reprit ensuite la production civile, connaissant aussi des succès en compétition. En 1932, elle commercialise un tricycle, le servi-car, une moto WL de 750 cm3 dont l'arrière transformé supporte une malle. Il sera produit jusqu'en 1973.

Période contemporaine

Harley-Davidson FXSTC 1998
Harley-Davidson 1450 FLHR Road King

En 1960, Harley-Davidson rachète l'usine italienne Aermacchi et produit des motos de petites cylindrée sous le nom Aermacchi Harley-Davidson.

Au début des années 1970, Harley-Davidson évolue peu et se cantonne à ses modèles, sans changer de conception durant de nombreuses années. Le coût et le prix deviennent élevés pour des performances qui étaient très inférieures à celles des nouveaux concurrents japonais comme Honda. Néanmoins, en 1977, Harley-Davidson surprend tout le monde en présentant la 1000 XLCR Cafe Racer. Mais elle n'aura pas le succès attendu.

Quelques années plus tard, la firme récidivera avec le modèle XR 1000, directement dérivé de la compétition, et là encore, ce sera l'échec commercial, notamment en raison d'un prix de vente prohibitif pour l'époque, plus de 6 000 dollars.

Au milieu des années 1970, AMF (American Machine and Foundry (en)) achète la société et augmente la production, mais cette stratégie entraîne une baisse de qualité. Les ventes déclinent et l'entreprise est sur le point de faire faillite. Le nom lui-même devient l'objet de moqueries comme « à peine capable » et le titre « goret » (hog) devient autant affectueux que péjoratif. AMF vend l'entreprise à un petit groupe d'investisseurs qui ralentit la production, introduisit des techniques de productions innovantes et améliorent la qualité. Plutôt que de se battre contre les Japonais sur leur terrain, cette nouvelle direction accentue le côté rétro et lifestyle mais apporte une excellente réputation à la firme.

AMF Harley-Davidson continue de produire ses petites cylindrées dans l'usine Aermacchi. Les locaux et l'outillage sont revendus en octobre 1978 à Claudio Castiglioni, posant la première pierre de ce que deviendra Cagiva.

Une Harley-Davidson devient alors objet de collection qui garde sa valeur si elle est bien entretenue, surtout pour un gros modèle. La vente d'objets portant le logo et des accords de licence avec des entreprises fabriquant des camions légers à plateau (série F) comme Ford assurent une publicité forte et des revenus intéressants.

Le 100e anniversaire

En 2003, l'entreprise a fêté son centième anniversaire avec un rassemblement à Milwaukee, qui fut probablement le plus grand au monde. Elle a également organisé une grande tournée mondiale, The open road tour, dans les villes d'AtlantaBaltimoreLos AngelesTorontoDallasSydneyTokyoBarcelone et Hambourg.

Till Lindemann et Richard Z. Kruspe, du groupe allemand Rammstein, ont interprété le titre Shtil (renommé Schtiel, afin d'être prononcé correctement en allemand) du groupe russe Aria et publié le single à l'occasion du Harley Party de Moscou de 2003 célébrant le centenaire.

Modèles

Les modèles de châssis sont représentés par une lettre : F pour grosse cylindrée, X pour petite, FL pour grosse avec la fourche Hydraglide et XL pour la petite avec une fourche ordinaire.

La ligne Sportster (qui a débuté en 1957 pour contrer l'offensive anglaise menée principalement par Triumph) : 883, 883 Custom, 1200 Roadster (double disque avant) et 1200 Custom. Ces deux derniers ayant une puissance de 70 ch pour un couple de 109 Nm à 3 300 tr/min. Les modèles 2007 sont équipés d'une injection électronique qui améliore la régularité du couple et la consommation.

La marque Buell a été fondée par un ancien ingénieur de Harley-Davidson, Erik Buell (en). Elle se distingue par une architecture très sportive, avec amortisseur et échappement sous un moteur de Sportster amélioré, notamment par l'adjonction, sur certains modèles (X1), d'une injection électronique, allant de 900 à 1 200 cm³. Les modèles les plus récents XB12S et XB12Ss développent une puissance de 100 ch. Depuis 2002, les Buell sont équipées de moteurs exclusifs à Buell : un monocylindre de 500 cm³ installé sur le modèle Blast et un bicylindre 900 cm³ installé sur la XB9. Ce dernier a ensuite été porté à 1 200 cm³ sur les modèles XB12. Ces moteurs Buell conservent l'architecture originale issue du moteur du Sportster mais n'ont plus grand-chose de commun avec le Sportster dont sont toujours équipées les Harley-Davidson. La marque a été rachetée par Harley-Davidson en 1998 et a disparu en novembre 2009.

Depuis 2009, la marque propose un puissant trike sur une base Electra Glide Ultra classic, le Tri Glide, pouvant être piloté éventuellement avec le seul permis B (auto). Il n'était pas distribué en Europe3 jusqu'à son arrivée en France à l'automne 20134,5.

En avril 2014, Harley-Davidson lance la Street 750 (749 cm³), un modèle à vocation urbaine, fabriqué en Inde, pour séduire un public plus féminin6. Cette moto est animée par un nouveau bicylindre en V à 60° refroidi par eau, à la sonorité « inhabituelle » de la marque ; son prix vaut 7 890 €.

Motorisation

Bicylindre en V à 45°, Evo Sportster
Les bielles entrecroisées

Le moteur classique de la marque est à deux cylindres en V à 45°, avec des soupapes actionnées par poussoirs hydrauliques, tiges et culbuteurs (on parle de bicylindre en V culbuté). Il est protégé par plusieurs brevets et procure un son caractéristique.

Le vilebrequin a un seul maneton, et les deux pistons y sont reliés de façon particulière, une bielle étant à fourche, l'autre classique, ce qui permet aux cylindres d'être parfaitement alignés. L'angle de calage à 45° fait que les pistons n'opèrent pas à intervalles égaux.

Le fonctionnement est le suivant : le premier cylindre brûle son mélange. Puis le mélange de l'autre cylindre s'enflamme à 315° dans le cycle. Ensuite il y a un angle de 405° jusqu'à ce que le premier piston réintervienne. Cela donne le son spécial « pop-pop...pop-pop...pop-pop », comparable à celui des sabots d'un cheval sur des pavés. Les amateurs appellent ce son « Po-tato-Po-tato ».

Avec chaque mouvement de ses pistons, le moteur et le système d'échappement tout entier basculent de l'avant à l'arrière. Toute la moto tremble comme si elle grelottait, au point que la roue avant semble sautiller au ras du sol. Les lourdes pulsations qu'il transmet au pilote au ralenti se transforment en un sourd roulement de tambour à chaque montée de régime. Le tout accompagné d'une sonorité aussi profonde que présente. Cependant, pour améliorer le confort et la fiabilité, les moteurs les plus récents sont équipés d'arbres d'équilibrage, ou montés sur des silentblocs (système Isolastic développé par Buell).

En 1994, la société essaya de protéger par un brevet cette « mélodie », mais elle échoua dans cette tentative.

La plupart des moteurs ont été surnommés par leurs utilisateurs (appellation officielle entre guillemets) :

  • Silent Grey Fellow - 1907740 cm3 (45 pouces³) ;
  • F-Head - 1915740 cm3 (45 pouces³), semi-culbuté ;
  • 8 valves - 1916740 cm3 (45 pouces³), 4 soupapes par cylindre destiné à la compétition ;
  • Flathead - 1929-1974740 cm3 (45 pouces³) ;
  • Knucklehead - 1936-19471 200 cm³ (74 pouces³) ;
  • Panhead - 1948-19651 200 cm³ (74 pouces³) ;
  • Shovelhead - 1966-19811 200 cm³ (74 pouces³), et de 1978-19851 340 cm³ (80 pouces³) ;
  • Blockhead (Evolution) - 1985-19991 340 cm³ (80 pouces³) ;
  • Twin Cam 88 - 1999-20061 450 cm³ (88 pouces³) - certains modèles personnalisés d'origine par la marque, sont proposés avec un moteur de 1 690 cm³ (103 pouces³), Commercialisé sous l'appellation « Screamin' Eagle » ;
  • Revolution VRSCA - depuis 2001, V à 60°, 1 130 cm³ puis 1 250 cm³ de 115 ch refroidi par eau, exclusif jusqu'à ce jour aux modèles V-Rod ;
  • Twin Cam 96 - depuis 20071 584 cm³ (96 pouces³), les modèles « Screamin' Eagle » de 1 690 cm³ (103 pouces³) sont toujours disponibles.

Actuellement, certains modèles CVO à moteur Twin Cam cubent 1 800 cm³.

Les moteurs de Sportster n'ont pas dérogé à cette règle :

  • Ironhead, 1967-1985, 883, puis 1 000 cm³ ;
  • Evolution, 1986-2003, 883 et 1 100 cm³, puis 1 200 cm³ ;
  • Evolution II,2004-2006, 883 et 1 200 cm³, amélioré et monté sur silentblocs ;
  • Evolution II, depuis 2007, 883 et 1 200 cm³, avec l'introduction de l'injection.

En 2001, Harley-Davidson présente un tout nouveau bloc-moteur. C'est toujours un bicylindre en V, mais il est, pour la première fois chez le constructeur de Milwaukee, à refroidissement liquide. D'une cylindrée de 1 130 cm³, il est appelé Revolution et conçu en partenariat avec Porsche. La gamme de motos utilisant ce moteur s'appelle la VRSCA V-Rod.

Un test de qualité de 500 heures de roulage non stop sur les autoroutes allemandes a été réalisé. Plusieurs machines sont détruites. Finalement, le moteur a tourné ces 500 heures sans complication. (Voir Discovery Channel - Birth of V-Rod, min 32:50).

En raison des évolutions des normes en vigueur (européennes et nord-américaines), l'injection électronique (sigle EFI en anglais) fut introduite progressivement de 1995 jusqu'en 2007 sur toute la gamme.

Ceci entraînant un accroissement de la cylindrée (de 1 340 à 1 584 cm³ sur les moteurs Twin Cam et de 1 130 à 1 250 cm³ pour les moteurs Revolution) et une fiabilité accrue au détriment du caractère considéré comme « adouci » en termes de puissance et de sonorité.

Harley-Davidson propose dans son catalogue d'accessoires le passage en Stage 1 ou 2 permettant de modifier un certain nombre de composants tels le filtre à air, la cartographie de l'EFI, les pots d'échappements, et ainsi de retrouver quelques chevaux supplémentaires, du couple mais surtout la sonorité authentique.

En remplacement de l'EFI, nombre d'accessoiristes proposent des systèmes de carburation en kit. La carburation, plus polluante, reste néanmoins le système préféré des puristes de la marque et des préparateurs, car plus simple en termes de réglages et d'entretien.

Ces évolutions ne sont pas toutes homologuées pour un usage routier dans certains pays.

ETAI-HD
9782726891285
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